La Parentaise du Mercredi : avez-vous eu une prise en charge psychologique en fin de parcours PMA ?

La Parentaise du Mercredi s’intéresse aujourd’hui à la prise en charge psychologique des couples en fin de parcours PMA. La question posée étant : « Les couples en fin de parcours PMA ont-ils une prise en charge psychologique ? Les couples sont-ils orientés vers des associations de couples sans enfant ? »

Chaque centre a son propre fonctionnement, une prise en charge n’est pas toujours proposée. Pour ma part c’est moi qui ai demandé à mon gynécologue de m’indiquer l’adresse d’une psychologue comme celle que je suivais dans un cadre personnel et également professionnel depuis de nombreuses années était en congé maternité.

A la fin du parcours PMA, je n’ai eu aucun accompagnement ni orientation spécifique. Heureusement que j’avais par ailleurs un long parcours thérapeutique en tant que soignant. C’est d’ailleurs moi-même qui ai informé la psychologue du centre sur ce qui existait à l’étranger et en France, elle avait très peu de retour des personnes qui quittent l’AMP sans enfant.

En cherchant sur internet, j’ai découvert en 2014 l’association du collectif BAMP qui avait une rubrique UNE VIE SANS ENFANT qui était alors bien vide et à compléter. C’est ainsi que j’ai commencé à m’investir auprès du collectif pour faire entendre la voix de ceux qu’on n’entend pas forcément.

Et pour vous comment cela s’est déroulé à la fin du parcours PMA : avez-vous eu une prise en charge psychologique ? Vous a-t-on orienté vers une association spécifique ?

10 thoughts on “La Parentaise du Mercredi : avez-vous eu une prise en charge psychologique en fin de parcours PMA ?”

  1. Rien eu du tout. J’ai vu la gynéco une dernière fois, elle m’a annoncé qu’une nouvelle tentative de FIV nous était refusée, elle avait bien du mal à trouver ses mots, était désolée pour nous, nous a parlé vaguement adoption… et au revoir.

  2. Ni au début, dans mon premier centre, on m’en avait pourtant parlé, mais bon, j’ai fait sans.
    Ni au milieu, dans mon deuxième centre (la psy avait claqué la porte).
    Ni maintenant que c’est fini.
    J’ai pas cherché non plus ailleurs, je ne pense pas y recourir ultérieurement. De toutes façons, c’est fait, c’est fait !

  3. Malheureusement dans ce parcours si douloureux il y a très peu de suivi psychologique. De plus,la psychologue du centre se trouve à 2h de route de votre domicile. Même quand le médecin vous annonce qu’il ne sait plus quoi faire avec votre dossier et qu’il ne sait pas si vous pourrez être parent un jour ou qu’il vous annonce qu’il faudra recourir à un don, vous vous retrouvez dans le plus grand désarroi et aucun rdv avec le psychologue du centre n’est prévu à l’annonce du don ou lors de l’échec de la tentative.

  4. Au bout d’un an et demi avec un gynéco dans le privé (après un parcours déjà « riche »), je me suis pris un mur avec l’ultime prise de sang négative. Le dr ne s’est même pas fendu d’un coup de fil, d’un message, rien. Il ne savait pas si nous voudrions poursuivre à l’étranger avec un don, nous avions évité d’en parler. C’est resté une gifle de plus à peu près au pire moment. J’ai eu l’impression d’être une loseuse qui ne méritait même pas 5 mn de son temps sans honoraires. Vraiment pas humain. Nos échecs sont décidément les leurs aussi.

  5. Notre médecin ne nous a pas dirigés vers une aide psychologique quand nous lui avons annoncé que nous souhaitions nous arrêter. Peut-être parce que nous lui avons paru sûrs de notre décision, alors que nous en étions seulement au début du parcours. Ou alors, il a cru que nous voulions seulement faire une pause (ses derniers mots ont été : « n’hésitez pas à revenir si vous changez d’avis ! »).
    J’avais cherché de l’aide avant de décider de recourir à la PMA mais il s’agissait d’une psychologue qui n’était pas spécialisée sur la thématique de l’infertilité. Ca avait été utile tout de même, mais je me suis rendu compte après coup qu’elle était quand même passée à côté de beaucoup de choses (elle n’avait pas été capable de qualifier de « deuil » ce que je traversais).
    Je pense que c’est difficile de trouver le soutien psychologique approprié, même quand on accepte d’y avoir recours. Certains centres de PMA ont des coopérations avec des psychologues spécialisés, mais ils sont malheureusement rares…
    Je repense à cette émission sur France Inter avec la psychanalyste Geneviève Delaisi de Parseval, qui a écrit un livre sur son expérience d’accompagnement des couples infertiles : https://www.franceinter.fr/emissions/la-tete-au-carre/la-tete-au-carre-22-octobre-2014

  6. Aucune aide proposée par les médecins pendant tout mon parcours. Et pour l’arrêt, je me suis contentée de ne pas me présenter à un rendez-vous et c’était fini. Personne ne m’a jamais contacté pour me demander pourquoi j’avais disparu de la circulation. Par contre j’aie consulté une thérapeute dans le privé qui m’a fait beaucoup de bien, elle m’a aidé à cerner tout ce qui se jouait dans le désir d’enfant …

  7. On ne nous l’a jamais proposé mais sur le site il y avait le nom des psy du service. Quand mon ex a eu des filles par fiv, je l’ai très mal vécu (il nous restait encore deux fiv je crois) et j’ai été voir la psy qui m’a été d’un grand secours!!! Du coup je savais que si le parcours se terminait, je pouvais compter sur elle pour ne pas m’effondrer… Du coup je pense que ça peut être utile d’aller voir quelqu’un pendant le parcours…

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