La Parentaise du mercredi : Comment avez-vous fait pour rompre l’isolement après l’échec de la PMA ?

La question du jour est autour de l’isolement que l’on peut ressentir lorsque nous sommes en parcours d’infertilité et avec les échecs parfois répétés de la PMA.

  • Beaucoup d’entre nous sont passés par la création d’un blog pour partager leur ressenti. Et il est vrai que la blogosphère peut être un allié précieux et l’occasion de pouvoir échanger à travers le monde si l’on est polyglotte.
  • Des groupes de soutiens virtuels existent et des rencontres bien réelles.
    Vous pouvez déjà réserver la date du 05 novembre 2019 :

A l’occasion de la Semaine de Sensibilisation à l’Infertilité, nous organisons une rencontre destinée à tous ceux qui arrivent en fin de parcours AMP, après plusieurs tentatives infructueuses et qui se demandent comment faire face à l’éventualité d’un nouvel échec.

Un couple sur deux sortira du parcours d’aide médicale à la procréation sans enfant. Certains se tournent vers l’adoption, d’autres non. Comment alors reconstruire la vie, le couple après tant d’années d’un espoir qui restera inassouvi ?
Nous vous proposons de nous retrouver à Paris le 5 novembre de 18h30 à 21h, pour échanger librement et exclusivement entre personnes vivant cette situation, en petit comité, autour de notre référente Sandrine.

Pour vous inscrire, envoyez-nous un mail à vivresansenfant@bamp.fr en nous racontant en quelques lignes votre parcours.

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Et vous comment avez-vous fait ou comment faîtes-vous pour rompre cet isolement ?

11 thoughts on “La Parentaise du mercredi : Comment avez-vous fait pour rompre l’isolement après l’échec de la PMA ?”

  1. J’ai de la chance, on a un entourage riche en personne sans enfants ou dont les enfants sont grands. Si j’avais un conseil c’est de chercher des hobbys où les enfants ne sont pas présents.
    Je viens de commencer un nouveau travail et je court-circuite les questions en disant tout de suite qu’on ne peux pas en avoir, qu’on a essayé 3 ans, que l’adoption ce n’est pas pour nous.

    1. Par contre j’ai essayé de me rapprocher d’une amie qui n’a pas d’enfants et qui est passée par la PMA et j’ai été très déçue. Finalement, ce point commun ne suffit pas à lui seul à pouvoir partager nos expériences. Elle n’est pas très communicative sur la question mais bon chacune gère comme elle peut.

      1. Merci pour ton retour et cet ajout qui permet en effet de voir que ce n’est pas évident de partager sur ce douloureux parcours et tout dépend où la personne en est pour pouvoir échanger. Des personnes avec enfants sont aussi parfois plus proches si elles savent par où nous en sommes passés et peuvent accepter notre réalité différente de la leur. ?

  2. C’est super Artemise cette rencontre thématique organisée pour le 5 novembre. Le groupe de parole est une aide précieuse dans bien des domaines ;-). Je t’embrasse.

    1. merci Fortuna pour ton message même si là il s’agit plus dans le cadre des rencontres Bamp d’un échange entre paires que d’un groupe de parole sous forme de psychothérapie. Quoiqu’il en soit la parole est libératrice !

  3. En ce qui me concerne, j’étais certes bien entourée par ma famille et mes amis, mais la lecture de blogs sur Internet (de femmes qui étaient déjà dans « l’après AMP ») a été une aide décisive. Elle a été suivie d’échanges « en vrai » (mails ou rencontres) qui ont été très réconfortants. Ce n’est jamais pareil d’interagir avec des personnes extérieures à notre souffrance et avec des personnes qui connaissent les mêmes peines. Je ne sais pas si je serais là où je suis aujourd’hui sans Internet (parce qu’il n’y avait pas de rencontres organisées comme celles de BAMP vers chez moi).
    C’est super la rencontre BAMP, j’espère qu’elle sera un vrai soutien pour les personnes qui y participeront. Je suis aussi d’accord avec Besoft, le seul point commun de ne pas avoir d’enfant ne suffit pas à créer une base d’échange, car nous sommes très diverses (comme dans d’autres domaines de la vie !).
    J’espère que tu vas bien et te souhaite un bon week-end !

    1. merci Léa pour ton message et ton retour, la 1ere rencontre spécifique sur ce thème avait eu lieu en 2015 et aujourd’hui c’est une des participantes avec qui j’ai noué aussi des liens qui organise cette rencontre donc c’est précieux de voir que petit à petit le cercle de soutien et amical s’étoffe. Bon week-end aussi à toi

  4. Je rejoins complètement Besoft sur le fait que ce n’est pas le fait de rencontrer des personnes dans la même situation qui nous aide forcément.
    Même si on vit et on ressent des choses similaires, le lien ne peut se faire uniquement sur ce critère là. Il est nécessaire d’avoir d’autres points sur lesquels se rejoindre.
    Personnellement, je n’ai qu’une amie avec qui je peux parler de mon ma douleur de ne pas être maman car c’est la seule qui m’écoute sans essayer de me donner des conseils ou de changer de conversation pour me changer les idées.
    Je ne connais personne dans mon entourage qui est dans la même situation que moi. Nous avons des amis avec enfants et d’autres sans enfant par choix.
    Il y a des moments dans l’année où je m’isole des familles comme le mois de décembre ou les vacances. Avec mon conjoint, nous partons randonner en montagne hors vacances scolaires car je fuis les vacances où je suis entourée de familles.
    J’ai parfois un peu peur de m’isoler mais je ne veux plus m’infliger des moments qui ne me font pas du bien. Et je sais que les personnes qui tiennent vraiment à moi me comprennent et c’est l’essentiel.

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