Parfois, le temps passe et le prince se fait attendre. Et plus le temps passe, plus la certitude de devenir l’unique et la première auprès d’un amoureux s’effrite. En effet, l’augmentation des divorces multiplie le risque pour les femmes d’occuper la seconde place auprès de leur amoureux et celui d’entrer dans une famille déjà constituée en partie. De plus en plus nombreuses, ces secondes épouses, propulsées secondes mères, n’ont pourtant pas de nom. On les appelle « belles-mères » pour ne pas les affubler du titre à connotation négative de marâtre (à l’origine deuxième épouse du père).
Comment vit-on cette situation particulière lorsque l’on n’a pas d’enfant ?
Est-ce que le fait d’être belle-mère influencerait notre choix de vouloir devenir mère à son tour avec également la pression sociale, identitaire, éducative ?
Cette demande a été émise sur le forum privé de discussion aussi je vous invite pour cette nouvelle Parentaise du mercredi à partager votre expérience.
Cette situation matrimoniale particulière est complexe, souvent subie plus que voulue au départ : à priori, on ne choisit pas la place de seconde dans la vie d’un homme et encore moins celle de belle-mère, lorsque celui-ci est déjà père.
Par conséquent le doute peut s’installer et notre désir d’enfant est-il alors légitime ou influencé par la situation ?
Je remercie par avance tous ceux qui pourront apporter leur témoignage sur ce sujet trop rarement traité.